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Les origines de la Dynamique Emotionnelle Exprimée : Etienne JALENQUES

Des travaux récents ont montré que nos émotions constituent une composante essentielle de notre psychologie et de notre intelligence, mais elles sont encore trop souvent considérées comme des manifestations primaires que nous pouvons contrôler.

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La genèse de la Dynamique 
Emotionnelle Exprimée

Jeune psychiatre dans les années 1970, le Docteur Etienne JALENQUES

Le Docteur Etienne JALENQUES cherche de nouvelles méthodes efficaces pour soulager les personnes en souffrance, en complément des pratiques psychiatriques et psychanalytiques déjà existantes. 

Entre 1968 et 1972, Etienne JALENQUES voyage régulièrement aux Etats-Unis et découvre le courant de la Psychologie Humaniste

Il s’immerge, à plusieurs reprises, durant des périodes de trois semaines consécutives au sein de la clinique New-Yorkaise du Docteur Daniel Harold CASRIEL  (1924 - 1983). Psychiatre et Président de la Société Psychanalytique de New-York, il est connu pour la création d’une méthode thérapeutique innovante, notamment dans le traitement des addictions, The New Identity Process - Le Nouveau Processus Identitaire. Ce dernier a également été analysé pendant sept ans et demi par le Docteur Abram KARDINER, fondateur du premier Institut Psychanalytique aux Etats-Unis, ayant été lui-même analysé par Sigmund FREUD.

Inspirations et pratiques

Thérapie de groupe

Cette pratique effectuée en groupe, consiste à faire émerger les émotions des personnes quelles qu’elles soient (colère, tristesse…) pour provoquer des changements d’attitudes et de comportements. La suppression, le refoulement ou la sous-utilisation des émotions proviennent souvent d’interdits culturels et parentaux pouvant constituer un obstacle au bonheur. Dans son ouvrage A Scream Away From Happiness, le Docteur Daniel Harold CASRIEL détaille ses séances de psychothérapie de groupe où chacun peut affirmer ses besoins fondamentaux.
                                                                                                                             
La thérapie de groupe conçue par le Docteur Daniel Harold CASRIEL comprend des individus réunis dans une pièce avec des tapis au sol, pour « travailler » leurs émotions de colères, de joies, de douleurs. 

Au sein de la clinique du Docteur Daniel Harold CASRIEL, on retrouvait à la fois de nombreux habitants New-Yorkais ainsi qu’un noyau fixe d’environ cent-trente personnes faisant face à des problèmes d’addiction. Le taux de réussite de cette clinique dans le traitement des addictions était excellent, le meilleur au monde.

C’est dans cette atmosphère qu’Etienne JALENQUES, a baigné régulièrement, participant à trois groupes de thérapie par jour, vivant avec les autres membres de la clinique. Il était important pour lui d’éprouver cette méthode (The New Identity Process). Il mena également de nombreux groupes de thérapie. On peut y voir un rapprochement avec certaines formes de la psychothérapie institutionnelle, notamment La Clinique de la Borde qui met l'accent sur la relation de proximité entre soignants et soignés.

De retour en France, Etienne JALENQUES fonde son centre de psychothérapie à Paris

De retour en France, Etienne JALENQUES fonde son propre centre de psychothérapie au 74 avenue Paul Doumer à Paris et renoue avec ses premières expériences en psychiatrie alors qu’il était encore jeune interne à l’hôpital de Maison Blanche, au sein du service du Professeur André SOULAIRAC  (psychiatre et membre de l’Académie de médecine, élu dans la section des sciences biologiques en 1990).

Création de la méthode de la DEE

Etienne JALENQUES, rejoint le Professeur André SOULAIRAC à Saint-Anne pour organiser ses premiers groupes de thérapie

Dans les années 1970, le Professeur André SOULAIRAC occupe les fonctions de Chef de service de neuropsychiatrie et de Médecin-chef du prestigieux hôpital Saint-Anne. Également Professeur de Psychophysiologie à la Sorbonne, il s’intéresse particulièrement au rhinencéphale. Il s’agit de la partie la plus primitive du cortex cérébral participant à la régulation des émotions. 

Etienne JALENQUES, nourri de sa pratique au sein de la clinique du Docteur Daniel Harold CASRIEL, rejoint alors le Professeur André SOULAIRAC à Saint-Anne pour organiser ses premiers groupes de thérapie en Dynamique Emotionnelle Exprimée. Etienne JALENQUES constitue un groupe composé de onze patients souffrant de troubles psychotiques, n’étant pas sortis de l'hôpital depuis trois ans.

Les séances de thérapie se déroulent dans les catacombes, dans la chapelle, là où les émotions peuvent être librement exprimées sans déranger les autres patients de l’hôpital. Un an plus tard, les résultats sont très bons, nous dit le Docteur Etienne JALENQUES : « dix individus sur onze reçoivent des permissions de sortie de trois semaines ». Le Professeur André SOULAIRAC fait alors construire une salle insonorisée pour pratiquer le plus librement possible la Dynamique Emotionnelle Exprimée. 

Etienne JALENQUES, reprit dans sa pratique thérapeutique certains éléments de la technique The New Identity Process, tout en la remaniant dans un cadre sécurisé pour les participants : on retrouve notamment la notion de confidentialité et d’interdiction de jugements de valeurs sur les personnes présentes. Etienne JALENQUES affine sa méthode et y intègre ses précédents acquis psychanalytiques et philosophiques. 

Liens professionnels et élaboration des concepts clés

C’est à cette époque que Françoise DOLTO et Etienne JALENQUES nouent des liens professionnels resserrés. Françoise DOLTO considère les groupes de thérapies en DEE comme un élargissement de la pratique psychanalytique dans la mesure où le thérapeute utilise sa propre affectivité pour accompagner le patient dans l’expression de ses émotions. Françoise DOLTO n’hésita pas à envoyer des patients à Etienne JALENQUES, patients avec lesquels elle rencontrait des difficultés avec la technique analytique, patients qui lui avaient été eux-mêmes envoyés par les psychiatres et psychanalystes Paul-Claude RACAMIER et François PERRIER.

Etienne JALENQUES fut enrichi de ses échanges avec Françoise DOLTO. Il en retient aujourd’hui deux éléments clés

  • Lorsque l’analyse classique ne fonctionne pas, il est essentiel d’aller creuser l’histoire des grands-parents.
  • L’analyse de Françoise DOLTO, du sacrifice d’Isaac, dans lequel Dieu demande à Abraham de lui offrir son fils Isaac en holocauste, tend à montrer à Abraham que son fils n’est pas sa propriété, n’est pas « son objet ». Depuis cette proposition d’analyse,  Etienne JALENQUES fonde un des principes clés de la Dynamique Emotionnelle Exprimée « les fruits ne sont pas pour l’arbre ».

Une autre rencontre participa également à la construction et à l’évolution de la Dynamique Emotionnelle Exprimée, celle d’Etienne JALENQUES avec Jacques GAGEY (Psychanalyste, Dirigeant de la toute jeune Unité d’Enseignement et de Recherche de Sciences Humaines Cliniques de l’Université Paris VI durant dix années, tout en étant Professeur de Psychopathologie). Etienne JALENQUES et Jacques GAGEY travaillèrent main dans la main, partagèrent leurs réflexions sur les individus qu’ils accompagnaient.

Etienne JALENQUES anima plusieurs conférences à Paris VII, et écrivit plusieurs articles avec Jacques GAGEY, notamment « Catharsis et élaboration dans le “cri primal” » ainsi que « Brèves remarques sur la mantrathérapie », issu de la Psychanalyse à l’Université, publié en 1992.

Développement de la DEE

Etienne JALENQUES collabore avec le Professeur Claude OLIEVENSTEIN au sein de l’hôpital Marmottan

À la suite de sa collaboration avec le Professeur André SOULAIRAC, avec Françoise DOLTO  et Jacques GAGEY, Etienne JALENQUES poursuit sa pratique et rejoint le Professeur Claude OLIEVENSTEIN  au sein de l’hôpital Marmottan, centre d’accueil et de soins pour les toxicomanes non alcooliques.

Au sein de cet hôpital, plus de cinquante personnes sont présentes au groupe de thérapie d’Etienne JALENQUES : quinze individus sont en travail thérapeutique et une trentaine de personnes viennent observer cette pratique émotionnelle, dans le respect de la confidentialité de l’intimité des participants. L’affluence est forte, puisque la thérapie en Dynamique Emotionnelle Exprimée démontre des progressions notables chez les participants

Au fil des années, de nombreux psychiatres et psychologues rejoignent le centre de psychothérapie de la DEE

En parallèle, Marie-Pierrette CHAMBRE, Docteur en psychologie et psychothérapeute de formation, travaille pendant plus d’une vingtaine d’années avec Etienne JALENQUES. Après son parcours institutionnel à Bordeaux, puis dans le secteur infanto-juvénile de l’Oise-Sud, elle participe à un groupe de recherche clinique de Paris VII et effectue un séminaire durant une année sur le sacré. Elle écrit avec Etienne JALENQUES, La Dynamique du Pardon en 2007.

Au fil des années, de nombreux psychologues et psychiatres, notamment le Docteur Jean-Paul AUSTRUY, rejoignent le Centre de Psychothérapie de Paul Doumer à Paris pour travailler et se former auprès du Docteur Etienne JALENQUES.

Du fait de son ingéniosité, la Dynamique Emotionnelle Exprimée bouscule les méthodes habituellement pratiquées. Elle a poursuivi sans cesse son développement et a su prouver son efficacité et sa pertinence auprès des personnes ayant effectué ce travail thérapeutique. La méthode est désormais reconnue dans le secteur psychiatrique et psychothérapeutique français. 

Le cœur du « bien vivre » : vivre en harmonie avec nos émotions

La DEE considère que la plupart de nos souffrances et de nos problématiques profondes se révèlent par des perturbations de nos émotions : parfois par un excès d’émotions ou à l’inverse, par une apparente absence d’émotions.

Fondamentalement, nos émotions participent tout à la fois de notre vie psychique et de notre vécu corporel. Elles sont à ce double titre la partie la plus spontanée et la plus évidente de notre sensibilité et de notre personnalité. C’est à travers et grâce à nos émotions que nous ressentons notre être et les mouvements de notre affectivité ; ce sont elles qui constituent « la sève de notre vie psychique » (Etienne JALENQUES).
L’altération, qui peut aller jusqu’à la disparition de l’expression émotionnelle, génère un éloignement de soi, c’est-à-dire un « manque à être ».

La DEE propose de ranimer, de revitaliser, d’accueillir et de développer notre sphère émotionnelle, afin de faire circuler en nous « la sève » de notre vie psychique.

Faire surgir des émotions, reconnaître et retrouver celles qui ont été bloquées ou hypertrophiées dans notre passé, et parvenir à les exprimer pleinement, c’est rendre nouveau, vivant, mobile et évolutif notre univers intérieur. 

C’est accomplir la cohésion entre le psychique et le somatique, apprendre à gérer autrement nos tensions internes et positiver notre rapport à nous-mêmes et au monde, avec plus d’harmonie, de souplesse, de vitalité et de joie de vivre.
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Méthode thérapeutique

Le travail en Dynamique émotionnelle Exprimée

La Thérapie en Dynamique Emotionnelle Exprimée (DEE) utilise des techniques de travail efficaces, mises en œuvre par des professionnels formés et expérimentés, dans un cadre de thérapies de groupe et/ou d’entretiens individuels.

La méthode

La Dynamique Emotionnelle Exprimée offre la possibilité d’un travail thérapeutique en profondeur grâce à l’attention portée sur les émotions. Ces dernières sont en effet un moyen de communication direct et intense, qui est universellement compris, transculturel, sans barrière de langue, de religion, d'âge ou de sexe.

Le travail en Dynamique Emotionnelle Exprimée consiste à permettre à chacun d’exprimer ses émotions et d'accéder à ses souffrances présentes et passées, conscientes et inconscientes et à lever les blocages et les dysfonctionnements émotionnels qui y sont associés.

Ainsi, après avoir mis en évidence les problématiques affectives, l’émotionnel permet de revisiter et vivifier le vécu passé, dans le but d’apaiser les souffrances et de les « réparer ». Au fil du temps, chacun acquiert un contact de plus en plus direct et fluide avec ses ressentis ; chacun s’ouvre dans ce processus de travail à une confiance et une liberté intérieures grandissantes.

Les émotions : une mise en relation à soi et à l'autre

Les émotions nous touchent et nous relient, en même temps qu'elles nous distinguent et nous spécifient. Dans la relation, elles nous offrent la possibilité d'une prise en compte, une considération mutuelle et réciproque de soi et de l’autre. Nous découvrons d'autres comportements, d’autres attitudes et d’autres positionnements que ceux que nous avons construits et figés depuis longtemps. Le figement de ces postures provient entre autres, de nos souffrances, de nos croyances et de notre éducation...

Le Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes de Versailles (LISV) de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et la Dynamique Emotionnelle Exprimée (DEE)

L’alliance entre ces deux acteurs débute par une première rencontre, celle de Suat TOPSU, ancien Président des Sociétés d'accélération du transfert de technologies (SATT), ami de Nicolas GAILLEDRAT et d’Etienne JALENQUES, psychiatre et fondateur de la DEE.

Lors de leur entrevue, ils échangent autour des liens possibles entre émotions et intelligence artificielle. Dans cette perspective, Suat TOPSU a introduit les chercheurs du LISV autour cette discussion entre émotions et sciences. Eric MONACELLI, Professeur, pour la spécification des actions I.A. à développer autour de la Dynamique Emotionnelle Exprimée, ainsi que Luc CHASSAGNE, ancien Directeur et enseignant-chercheur du Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes de Versailles (LISV) de l’UVSQ/Université Paris Saclay, pour mettre en place une convention avec la DEE.

Plusieurs pré-études se sont développées alors après la phase de spécification initiale. On compte notamment trois collaborations :

(1) Un Serious Game d’éducation aux émotions porté par Hongyu GUAN, ingénieur en informatique et électronique avec Eric MONACELLI,
(2) Pr. Luc CHASSAGNE a initié les actions autour de capteurs permettant de détecter les émotions.
(3) Quant à Karim DJOUANI, professeur en France à l’Université Paris-Est Créteil et en Afrique du Sud, il a débuté une étude sur la représentation théorique des émotions et des mécanismes associés.

En parallèle, Etienne JALENQUES anime un séminaire portant sur les émotions dans deux Masters de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. Lors de ses interventions, il s’agit d’évoquer la Dynamique Emotionnelle Exprimée, comme méthode ayant besoin de l’intelligence artificielle pour redonner une harmonisation entre émotions et raisons.

Etienne JALENQUES, soutient le projet Volting : fauteuil à mobilité émotionnelle

En marge de cette collaboration, Etienne JALENQUES rejoint Eric MONACELLI, enseignant-chercheur à l'UVSQ et Directeur du Centre de ressources et d'innovation mobilité handicap (CEREMH), dans le Projet VOLTING.

Le projet VOLTING est donc devenu une quatrième collaboration entre le LISV et la DEE.
Initié au LISV de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, et en collaboration avec des danseurs, danseuses et chorégraphes, soutenu par la SATT, ce projet VOLTING propose un fauteuil roulant innovant offrant aux personnes en situation de handicap la possibilité de renouer avec une certaine liberté de mouvement et de goûter au plaisir de la danse.

Dans le cadre de ce projet, la danse est mise à l’honneur comme domaine d’application mais comme le dit Eric MONACELLI « demain, cela pourra tout à fait être le sport ». Plus largement, Eric MONACELLI s’intéresse à la ROBOTIQUE D’ASSISTANCE, l’IA embarquée, c’est-à-dire comment accompagner une personne avec une application forte au handicap,  définir son assistance personnelle pour une mobilité adaptée. Tout l’enjeu de sa recherche est sociétal, c’est-à-dire que « ce qui est dans le laboratoire finit dans la société », ce qui explique l’existence du CEREMH.

Lors des expérimentations des fauteuils, de nombreuses émotions et nouvelles manières d’être au monde peuvent s’observer chez les usagers. Ce sont des questions abordées par Etienne JALENQUES et Eric MONACELLI.

L’un des collaborateurs sur le projet communique en juin 2024 « De nombreuses personnes en situation de handicap de naissance ou suite à un accident, ou encore une maladie, passent leur temps à prévoir tous les risques. Avec le fauteuil, cela devient, “tout ce est qui déséquilibre, je l’affronte, je joue avec, je vais travailler volontairement autour du déséquilibre. Je ressens également du plaisir, je rajoute donc de l’émotion. J’expérimente ce plaisir, ce qui est thérapeutique”. Le fauteuil peut être expérimenté à plusieurs personnes, l’une dans le fauteuil, l’autre qui copilote le fauteuil de l’extérieur. Ainsi, lorsque j’expérimente à plusieurs, je recommence à faire des projets de vie”».

Etienne JALENQUES partage aussi en juin 2024 : « Le fauteuil est un élément de transfert, et en même temps, le fauteuil permet un détournement de l’attention et d’être dans la relation à l’autre. Il y a des objets technologiques et l’autre est là ».

Décodage des Émotions à travers des outils de perception et de modélisation sur les différentes pré-études

Dans le cadre de ce projet de danse permettant aux usagers une mobilité augmentée, de nombreux tests sont effectués sur les impacts de l’utilisation du fauteuil, de manière sporadique ou régulière. Dans le cadre de ces études, le Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes de Versailles, nourri par les partages d’expériences d’Etienne JALENQUES et appuyé par les recherches en IA, travaillent sur des outils de perception et de modélisation permettant d’observer les états émotionnels et dynamiques de relation entre deux usagers utilisant un fauteuil Volting. Par exemple, une caméra permet de mesurer la vascularisation de la peau pour détecter les variations du rythme cardiaque et du stress.

Dans le cadre théorique de la DEE, des capteurs sont pensés et imaginés par Luc CHASSAGNE. Ils reposent sur l’analyse des variations magnétiques dues à une modification émotionnelle de la personne.

Enfin, une étude avec Karim DJOUANI sur le principe de la DEE est initiée avec Etienne JALENQUES et ses Collègues. L’objet de ces discussions concerne la partie théorique, c’est-à-dire la représentation des émotions à l’aide de l’intelligence artificielle.

L’objectif est de développer en 2025 des preuves de concept pour le projet Serious Game d’éducation aux émotions, pour l’étude sur les capteurs pour émotions et dans l’approche IA pour la DEE.

Collaboration du projet Volting avec le Canada, l’Afrique du Sud et le Japon

Le projet Volting s’inscrit dans une démarche internationale. Eric MONACELLI et le professeur Yasuhisa HIRATA (Tohoku University) collaborent depuis une dizaine d’années, en tant que co-directeurs de thèse et sur des projets robotiques, avec des approches complémentaires et dynamiques. Le Professeur HIRATA a obtenu le financement d’un des projets robotiques nationaux le plus important au Japon, le Moon Shot. Lui-même à l’origine de deux autres prototypes, il a sélectionné le projet Volting, incluant l’approche via le spectacle Yes We dance, comme une action de ce programme.

En effet, des spectacles de démonstration ont régulièrement lieu. En partenariat avec l’Afrique du Sud, le Canada, ce spectacle Yes We dance, eut lieu respectivement avec l’université Laval (Québec, Canada, en mai 2024) et avec les universités technologiques de Pretoria (TUT) et de Bloemfontein (CUT) en juin 2024.

En août et septembre 2024 dernier lors des Jeux Olympiques et Paralympiques, une autre forme de spectacle a vu le jour, celle de « Allez on Volte ! ». Le LISV de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et ses partenaires ont présenté leurs innovations à travers un conte musical racontant l’histoire d’un couple confronté au handicap. L’un des deux partenaires est touché par la maladie, et on voit l’évolution de ce couple et de leurs émotions à travers différents tableaux (perte, espoir, retour) contés par Etienne JALENQUES. Ce travail collaboratif et participatif a regroupé Monia ZGHAL, danseuse amatrice sur le fauteuil roulant électrique, répondant à Alain DE CAMPOS et Elian TOUZET, tous deux musiciens professionnels, aux danseuses, Nolwenn HEYNDERICKX, Gladys FOGGEA en fauteuil roulant et Maflohé PASSEDOUET, ainsi qu’à Julie VICTOR, chanteuse, rejoints par Etienne JALENQUES, conteur et Eric MONACELLI, chorégraphe/metteur en scène. Cécile DUBOIS, membre de l’équipe LISV a travaillé sur la partie technique. Avec la mobilité émotionnelle, la danse peut être partagée avec d'autres, quelle que soit sa situation de handicap.

L’objectif de la validation clinique : un fauteuil électrique à la croisée des chemins : Mobilité x Art x Émotions x Science

Le projet Volting mené par le LISV et nourri par les appuis psychothérapeutiques de la Dynamique Émotionnelle Exprimée, représenterait une avancée significative dans la qualité de vie des personnes en situation de handicap. Ce projet à la croisée de la science, de la mobilité, de l'art et des émotions, offrirait à chaque usager une toute nouvelle perspective d'expression corporelle et émotionnelle, en lien avec l'altérité. Ces collaborations participent aussi à la promotion de l'accessibilité sociale et à la création de villes inclusives.

Plus d'informations sur le projet Volting : https://www.lisv.uvsq.fr/volting-le-fauteuil-electrique-a-mobilite-augmentee-2

La Dynamique Emotionnelle Exprimée nous propose de faire l’expérience de ce que nous ressentons en nous et dans le lien à l’autre. Il s’agit d’écouter et d’accueillir nos émotions, nos mots et nos maux pour gagner en liberté intérieure et dans la vie. 

La DEE nous offre également la possibilité de faire l’expérience de nouveaux positionnements et de retrouver une adaptation plus libre au flux de la vie en nous et « dans l’inter-relation avec les autres ».

Les rencontres, les surprises et les difficultés deviennent des opportunités de développement sur notre chemin personnel. L’apaisement et la joie sont proches !

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Dynamique Émotionnelle Exprimée  

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